MADAGASCAR, KADHAFI le « Cinquième Cavalier »
Quel n’est pas le président des Etats Unis d’Amérique qui n’a pas rêvé avec la complicité de leurs amis
sionistes de vouloir tuer le « Leader » Libyen le Colonel Mouammar Al KADHAFI, sans compter ceux qui sont passés vainement à l’acte, Allah est grand et peut en témoigner qu’il en a vu passer à la Maison Blanche de ces yankees impétueux qui tous allaient lui régler son compte.
On ne compte plus le nombre de présidents animés de cette même vindicte et qui ont programmé tellement de raids pour le faire assassiner et qui aujourd’hui ne sont plus là , lui, le Leader, qui a suscité et catalysé tellement de haine à son égard est toujours fidèle au poste, impassible, inamovible, et qui maintenant donne les bons points, et, reconnu par ses pairs, promu à la tête de l’Union Africaine, donne sa vision unifiée des Etats Unis de l’Afrique, qui aurait misé sur une telle sagacité.
Lui qui, pour avoir tenu tête, a connu tous les affres de l’isolement dont son pays, diabolisé par les nations, a été victime de l’embargo le plus terrible qui soit avec tout ce que cela a pu comporter comme répercussion négative pour toute une nation. L’Amérique avait tellement ficelé cette mise à l’indexe, qu’il était impossible de commercer, de se rendre directement en Libye et ce par bateau, sans passer par l’île de Malte, jusqu’à rendre complètement inutilisable la monnaie Libyenne sur la place des changes.
Sans compter cette fresque il y a une trentaine d’années de ce que l’on n’a pas mis sur le dos du Leader, diaboliser à l’extrême dans le livre « LE CINQUIÈME CAVALIER » de Dominique LAPIERRE et Larry COLLINS, dans lequel notre homme était supposé jouer le rôle d’un prématuré Ben Laden, précurseur du terrorisme mondial actuel.
Il est vrai que le Colonel KADHAFI a fait parler de lui sur tant de registres à tort ou à raison, que dès
l’instant où dans ce monde ci, on ne se fond pas dans le moule sioniste, il est bien évident que cela ne laisse que deux options ; « l’on est avec ou contre », de là tout est envisageable pour survivre dans ce concert géopolitique dans lequel la haute main mise des USA et de leurs amis ne laisse que peu de marge de manœuvre.
C’est bien en cela que le président KADHAFI qui a essuyé tant de revers et vécu tellement de situations
de crises, pour être passé sous les fourches Caudines du dictat de l’auto proclamé gendarme mondial, et devant toutes ces preuves irréfutables il s'est identifié instinctivement aux malheurs dont est frappé le peuple Malgache, confronté aux appétits gargantuesque de la Communauté internationale qui n’a pas hésité un seul instant à mettre au « piquet » notre pays le soi disant mauvais élève malgache et n’a pu que reconnaître le bien fondé de la démarche du président de la HAT, Andry RAJOELINA.
En tant que président en exercice de l’Union Africaine, la démarche, les gestes, les démonstrations  chaleureuses de Mouammar Al KADHAFI et les honneurs rendus à l’égard du président de la HAT Andry RAJOELINA, sont plus qu’un symbole, c’est une main tendue et un premier pas vers la reconnaissance, la
crédibilité de la Haute Autorité de la Transition et celle de son président, reconnaissance implicite de toutes les souffrances qu’a subi un peuple, dont seul un homme qui avait vécu de telles humiliations et privations pouvait en comprendre l’intensité et la gravité des faits, malgré le concert cacophonique d’une Communauté internationale prête à porter le coup de grâce de cette toute jeune démocratie de l’après dictature . Â
Il est à supposer que la position de clairvoyance dont fait preuve le Colonel KADHAFI laisse un goût amer dans les rangs des autos proclamés légalistes, «orphelins dépressifs» d’un régime ayant commis tous les abus et crimes possibles dans lequel tout leur était permis, ne digèrent pas aisément la pastille et ne se laissent aller à des débordements et accès de « détresses hystériques» qui seraient dommageables. (Affaire à suivre).
C. S.